L’ABC d’investir à la bourse : la stratégie des fonds indiciels

Temps de lecture : 35 minutes

 

graphique_bourse_indices

L’ABC d’investir à la bourse : la stratégie des fonds indiciels

 

Voulez-vous investir à la bourse, mais vous ne savez pas comment faire et vous n’avez pas le temps de l’apprendre ?

Recherchez-vous une stratégie de placement qui demande peu de connaissance et d’effort de suivi de vos placements, mais qui est plus payante que si vous laissez votre argent dans un compte de banque ou même un certificat de placement?

Voulez-vous investir par vous-même pour réduire vos frais de gestion, mais vous ne savez pas comment ?

Si vous avez répondu oui à une ou toutes ces questions, le guide qui suit est pour vous!

(Bon, je profite de ces quelques lignes pour vous rappeler que je ne suis pas une experte reconnue par l’AMF (Autorité des marchés financiers), donc je ne vous donne pas de conseils financiers. Je partage seulement ce que j’ai appris et utilise pour former ma stratégie d’investissement et je vous guide vers les ressources qui peuvent aussi vous aider. Pour plus d’information sur le sujet de l’investissement, consultez Mieuxgérervotreargent.ca Ok, continuons!)

Le marché boursier, hier et aujourd’hui

Ah, le marché boursier.

Ce monstre étrange dont on entend parler à tous les jours dans les nouvelles, cette entité auquel on dédie des blogues et des chaînes d’information entiers sans jamais toucher le fond du sujet…

Ce monde qui semble réservé aux conseillers en finance et en économie et aux personnes riches, qui l’utilisent pour s’enrichir davantage.

Ce monde, qui a longtemps été, il est vrai, réservé à l’élite et qui était un véritable labyrinthe pour quiconque s’y aventurait sans avoir un ou deux diplômes en la matière, est maintenant à la portée de presque tous et toutes.

Oui, je vous le jure! Entre la technologie qui permet de créer nos ordres de vente et d’achat sans autre intermédiaire, aux produits de placement qui ont été développés pour simplifier au maximum les méthodes d’investissement tou en conservant une possibilité de rendement maximal, en passant par la multitude d’information et d’outils disponibles, investir à la bourse n’est plus uniquement du sport de haute voltige réservé aux professionnels.

Bien sûr, les produits et outils plus complexes existent encore, mais ils ne sont pas essentiels pour avoir une bonne stratégie de placement à long terme et s’enrichir en faisant travailler notre argent pour nous! 

Ceci dit, la question est et sera toujours : que devrait-on acheter ? Quelle compagnie? Quel domaine est en vogue ou en croissance? Quel prix serait justifié ?

Mais… S‘il existait une façon plus simple et à la portée de même un débutant sans formation professionnelle dans les finances ?

C’est ce que vous découvrirez dans cet article, mais d’abord, un peu de vocabulaire pour mieux comprendre et appliquer la stratégie en question!

 

tableau_valeurs_bourse

Exemple de tableau avec des cotes boursières.

Quels sont les différents produits achetables sur la bourse?

Il en existe plusieurs, tous avec des objectifs bien différents. Voici ceux dont je vais vous parler :

  • Les actions de compagnie
  • Les obligations d’épargne
  • Les fonds communs de placement
  • Les fonds négociés en bourse

 

De pus :

il y a 3 façons de faire de l’argent à la bourse :

  • Avec l’’augmentation de la valeur de chaque action ou part de FNB (la plus-value) : cette valeur accrue n’est pas réellement dans vos poches tant que vous ne vendez pas le titre ou le fonds. Elle peut donc être perdue, ou continuer à la hausse… et cette incertitude est la source de tout le dilemme vendre? Ou conserver?. Bref, c’est la bourse.
  • Avec les distributions qui se divisent en deux types :
    • Les dividendes (actions et fonds indiciels seulement) : Ce sont des montants payés par unité aux actionnaires à un intervalle prédéterminé par les compagnies et en fonction de leurs résultats financiers.
      • C’est la meilleure source de revenu passif à la bourse. Certains des titres les plus payants changent peu de valeurs, mais ils sont conservés à cause du dividende régulier qu’ils payent à leurs actionnaires.
      • Les compagnies ne payent pas toutes des dividendes, et elles peuvent annuler leurs dividendes en tout temps.
    • Les intérêts (fonds d’obligations seulement) : Les intérêts sont les montants supplémentaires générés par le groupe d’obligations qui compose le fonds et qui sont distribués aux détenteurs du fonds
        • Les intérêts sont une autre forme de revenus passifs possibles avec les investissements à la bourse
    • Très important : Pour recevoir les dividendes ou les intérêts, vous devez avoir en votre possession le titre concerné à la date où le calcul de ces montants est fait. Si vous le vendez même un jour avant cette date, vous ne recevrez pas de montant au prorata de vos jours de possession du titre.

Revenons maintenant aux produits disponibles pour investir :

  • Les actions de compagnie
  • Les obligations d’épargne
  • Les fonds communs de placement
  • Les fonds négociés en bourse (FNB)

 

Qu’est-ce qu’une action ?

Une action, c’est tout simplement un morceau de la propriété d’une entreprise. Chaque actionnaire détient une partie plus ou moins grande de l’entreprise. Le nombre d’actions en possession d’un même investisseur détermine le nombre de votes accordés à cet investisseur lors des assemblées générales, donc ultimement, au pouvoir d’influencer ou de participer aux décisions de gestion de la compagnie.

Une compagnie qui vend des actions à la bourse (cotée en bourse) est une compagnie publique.

Une compagnie qui ne vend pas d’actions à la bourse est une compagnie privée.

Les entreprises cotées en bourse émettent un certain nombre d’actions, et les acheteurs se procurent ces actions en espérant faire de l’argent avec cet achat.

Les acheteurs peuvent être autant des individus, des fonds de placement, ou des compagnies qui investissent pour diversifier leurs sources de revenus et faire fructifier leurs profits. Ainsi, le pourcentage d’influence attribué aux investisseurs individuels est minime comparé à celui des fonds d’investissements ou des autres compagnies qui peuvent acheter d’énormes volumes d’actions.

Les compagnies publiques peuvent en tout temps :

  • Émettre des actions supplémentaires ; elles peuvent être d’une série d’actions différente (avec ou sans certains bénéfices dont les dividendes) ou s’ajouter à la série existante
  • Diviser les actions actuelles en des parts plus petites
  • Proposer de racheter les actions
  • Émettre ou non un dividende

La valeur d’une action est déterminée par le prix que l’acheteur le plus récent a payé pour prendre possession des actions qui étaient disponibles en vente. Les prix offerts peuvent parfois être très différents des prix demandés, ou la variation peut être minime.

L’achat et la vente se fait par le biais des plateformes de courtage. Vous devez seulement déterminer à quel prix vous voudriez obtenir les actions désirées, puis à mettre le marché au test et voir si quelqu’un offrira de vendre au même prix. L’équipe derrière la plateforme de courtage fait le reste du travail de contact et de transaction.

  • Le prix est donc déterminé par les investisseurs actifs. Il peut varier en fonction des nouvelles du jour, à tous les niveaux, du sentiment de confiance ou de crainte des acheteurs ou des vendeurs, et du moment de l’année où prend place la transaction (avant ou après un paiement de dividende, une annonce de fusion ou d’acquisition, etc.)

Bref, acheter une action, c’est faire un prêt d’argent à la compagnie titulaire en échange d’un possible gain de valeur et/ou de revenus passifs (dividendes) dans le futur.

Un titre, tout comme un fond qui contient ces titres, peut être :

  • Sous-évalué, c’est-à-dire que tous les facteurs qui déterminent la vraie valeur de la compagnie justifieraient un prix plus élevé par action (ce qu’on appelle une aubaine et ce que tous les investisseurs veulent trouver car c’est le type de placement qui permet de s’enrichir le plus). Dans le cas des propriétaires, par contre, ils peuvent vouloir le conserver pour qu’il ait le temps de reprendre (si possible) la valeur auquel il devrait avoir droit.
  • Évalué à sa juste valeur : pour les investisseurs, c’est encore un signal favorable à l’achat, mais c’est surtout ceux qui possèdent ce titre qui aiment ce type d’évaluation ; cela leur indique qu’ils peuvent conserver ce titre sans risque de subir une correction à la suite d’une révélation interne… du moins, c’est ce qu’on espère…
  • Surévalué : Tandis que les vendeurs veulent profiter de cette situation pour encaisser la valeur actuelle avant qu’elle ne redescende à sa juste valeur, un tel signal indique à un acheteur de ne pas accepter les prix demandés et de faire des offres plus basses

Parce qu’ils sont composés des compagnies qui peuvent avoir une valeur incorrecte, les indices boursiers, donc les fonds indiciels, peuvent aussi être sous-évalués, à leur juste valeur ou surévalués.

Basé sur mon humble expérience des dernières années, malgré tous les outils, analyses et techniques disponibles, à cause de l’imprévisibilité de la vie, acheter une action, c’est un peu comme parier que la valeur boursière de la part de la compagnie est juste et que le futur sera bénéfique pour les activités de cette compagnie afin que votre prêt d’argent à cette dernière vous rapporte autant que possible (normalement plus que si vous aviez utilisé un autre moyen d’investissement).

Considérant le nombre astronomique de compagnies qui sont cotées en bourse, de même que toutes les variables qui peuvent influencer le cours (la valeur) de l’action à tout moment, investir en achetant directement des actions est la méthode la plus exigeante en temps et en connaissances pour réussir à tirer un profit de vos investissements en bourse.

Ce n’est pas impossible, et ce même sans formation professionnelle, mais ce n’est pas un sport pour les débutants.

Pour cette raison, les firmes d’investissement, les institutions financières et autres compagnies du domaine financier ont créé les fonds communs de placement (j’y reviens bientôt).

Pour le moment, parlons un peu des obligations d’épargne

obligations_epargne

Les obligations d’épargne sont généralement émises sous forme de certificats

 

Qu’est-ce qu’une obligation d’épargne

Situé à mi-chemin entre l’absence de risque de perte de nos comptes d’épargne stable de nos comptes de banque et la grande volatilité des actions cotées à la bourse, on retrouve les obligations d’épargne.

Les obligations d’épargne sont une façon peu risquée d’épargner de l’argent en prêtant un montant déterminé en échange d’un taux d’intérêt et du retour complet du montant initial (normalement).

Le prêt peut être fait à un gouvernement, fédéral ou provincial (garanties à 100%), à une municipalité ou même à une compagnie (moins garanties).

Lorsque vous achetez une obligation en dehors de la bourse, vous prêtez un montant à un taux d’intérêt fixe pour une durée déterminée.

Si vous achetez un fonds d’obligations d’épargne (donc un regroupement de différentes obligations d’épargne pour créer un produit différent des originaux), le montant initial est fixe, mais pas garanti, le rendement final n’est pas garanti non plus, et il n’y a pas de durée d’achat obligatoire pour l’acheteur.

Un fonds d’obligation est généralement utilisé pour équilibrer l’ensemble de vos placements et ainsi réduire les écarts trop coûteux quand les bourses baissent. Par contre, ils ne gagnent pas beaucoup de valeur ou de rendement quand les bourses montent. C’est le prix de la combinaison sécurité et rendement

Normalement, un fonds d’obligation paye régulièrement un pourcentage d’intérêts à ses investisseurs. C’est une des raisons pourquoi, malgré le peu de variation de valeurs, les investisseurs conservent leurs fonds d’obligations ou même, en achètent davantage.

 

groupe_conseillers_financiers

Les fonds commun de placements sont gérés par des professionnels en placement et leur équipe.

 

Qu’est-ce qu’un fonds commun de placement ?

C’est un produit d’investissement collectif, formé par une sélection d’action et/ou d’obligations qui sont choisies par un gestionnaire professionnel (et son équipe de conseillers et d’analystes) dans le but de générer un profit et d’assurer un rendement régulier ou croissant pour les acheteurs du fonds. L’achat des titres et autres produits se fait à l’aide de l’argent des acheteurs et en fonction de la répartition annoncée dans le prospectus (document du détail) du fonds.

  • Le produit final composé par le gestionnaire est vendu aux investisseurs en leur assurant que la présence d’un gestionnaire professionnel pour choisir les titres de leurs investissements leur fournira un meilleur rendement que s’ils essayaient de faire ces choix par eux-mêmes
    • Cet argument de vente a été contré maintes fois car peu de gestionnaires réussissent à battre les indices de bases de la bourse, et nombre d’entre eux réussissent si peu que leurs fonds sont fermés et fusionnés avec d’autres qui semblent avoir plus d’avenir…
    • Les fonds sont créés selon soit :
      • Un profil d’investisseur en particulier
      • Un secteur ou un regroupement de secteurs particuliers
      • Une localisation géographique ou un ensemble de régions avec des caractéristiques communes
      • Un but de générer des dividendes/des intérêts, de la plus-value, ou les deux
      • Etc.
    • Avantage :
      • Il existe des fonds communs pour pratiquement tous les objectifs, les types de placement et les préférences de stratégies possibles.
      • Vous n’avez pas à vous soucier de la gestion de vos actions ; c’est une solution clé en main. Vous devez seulement choisir vos fonds (en général plus qu’un… pour diversifier…)
    • Inconvénients :
      • Les fonds communs avec gestion active coûtent très cher en frais de base et supplémentaires.
        • Le taux moyen de 2,35% ne semble pas très élevé, mais rappelez-vous qu’ils se paieront même si le fonds a un rendement négatif (donc que vous avez perdu de l’argent)… Ce n’est pas juste, hein ?)
        • Pour découvrir le coût en argent de ces frais ‘minimums’, utilisez cet outil de l’autorité des marchés financiers et évaluez le coût total des frais de gestion de 2,25% sur 30 ans en investissant 10 000$ par année. Le coût total est l’équivalent de plusieurs années de retraite que vous pourriez devancer, ou encore un montant que vous pourriez utiliser pour autre chose que la retraite! Comparez ensuite avec des frais de 0,2% (frais moyens des fonds indiciels… j’y reviens)
      • Essentiel à se rappeler à propos des fonds communs de placement : des frais plus élevés ne garantissent nullement un meilleur rendement, et les résultats passés ne promettent rien à propos de l’avenir.
      •  Lors de la vente d’une part de fonds, il faut prévoir un délai de 1 à 2 jours avant de récupérer notre argent (ils doivent d’abord vendre l’équivalent de nos parts d’actions avant de nous payer notre montant selon la valeur du marché (moins les frais, bien sûr)).
      • Il y a des frais de pénalités si vous retirez des montants avant une certaine période.

Ce qui nous mène au produit d’investissement le moins coûteux et possiblement le plus rentable à la bourse, du moins pour les investisseurs débutants selon les experts interrogés par Tony Robbins dans son livre L’argent ; l’art de le maîtriser .  Ce même conseil a aussi été répété par Stéphanie Grammond, chroniqueuse de finances personnelles au journal La Presse, lors d’une diffusion en direct sur Facebook (à 57:10).

 

graphe_bourse

Qu’est-ce que les fonds négociés en bourse (FNB)?

C’est un type de fonds communs, mais avec une gestion passive et donc, des frais beaucoup moins élevés.

  • Avantages des FNB :
    • Frais minimes grâce à leur gestion passive
    • Ils se transigent comme des actions, donc vous récupérez votre argent au moment de la vente, et
    • Il n’y a pas de frais de pénalités lors de ventes.
  • Inconvénients :
    • On doit les acheter à l’aide d’une plateforme de courtage en valeurs mobilières, ou un robot conseiller, qui facture des frais/transaction ou par mois
    • Ils demandent un peu plus d’implication de la part de l’acheteur qui doit choisir son/ses fonds et placer son ordre d’achat ou de vente

Il y a 2 catégories de FNB :

  • Les fonds indiciels : c’est un FNB qui achète uniquement les titres des actions qui forment un indice de référence reconnu et utilisé pour mesurer le rendement de la bourse. (ex. : le S&P 500 des États-Unis).
    • Ce type de fonds correspond à la philosophie originale des FNB : répliquer un indice plutôt que d’essayer de créer une combinaison de titres et produits qui pourrait obtenir un rendement semblable
      • Les seuls changements de titres de ces fonds ont lieu quand un titre s’ajoute ou est retiré de l’indice ciblé. Là se limite normalement le rôle du gestionnaire…
      • Dans les fonds indiciels, le gestionnaire ne choisit pas quels titres acheter ; les actifs totaux du fonds doivent refléter au maximum les pourcentages et les titres de l’indice qu’il tente de copier.
    • Les fonds indiciels ne sont pas prévus pour être des produits d’investissement à court terme. Pour gagner en valeur en utilisant les indices, il faut conserver ses titres pendant de nombreuses années. C’est à cause de ce point de vue à long terme que l’on dit que la bourse monte toujours. (Ce qui est faux comme on l’a vu en mars dernier, mais dans dix ans ? 20 ans? 40 ans ? Ce gouffre sera peut-être un simple ajustement….)
    • Les indices utilisés pour créer ces fonds sont identifiés dans les détails initiaux de chaque fonds et sont utilisés mondialement pour déterminer la valeur, à la hausse ou à la baisse, de la bourse en général, ou dans un secteur ou une région particulière
    • Avantages : Les fonds indiciels ont les frais les moins élevés du marché des fonds communs.
    • Inconvénient : quand l’indice monte, la valeur du fonds monte, mais quand l’indice descend, la valeur du fonds descend aussi. C’est la bourse dans sa plus simple version.

 

  • Les fonds autres mais toujours FNB : ces FNB ne sont pas complètement passifs, car le choix des actifs intégrés dans le fonds est fait par un gestionnaire. Toutefois, sa stratégie de placement est à moyen-long terme donc le gestionnaire change peu les titres choisis.
    • Avantages :
      • Leurs frais de gestion sont moins élevés que ceux des fonds communs avec gestion active
      •  Un gestionnaire surveille l’évolution du fonds
    • Inconvénient :
      • Ils ont été développés en réponse à la popularité grandissante des fonds indiciels, mais tentent de combiner les frais moindres avec des éléments de gestion plus actifs. Ils ont donc les mêmes faiblesses que les fonds communs actifs.
      • Il est fréquent que des FNB autres moins performants soient fusionnés ou remplacés par d’autres, plus prometteurs
      • Certains FNB autres sont composés de plusieurs fonds indiciels ou FNB autres, ce qui complexifie le portrait réel et augmente les frais payés par vos rendements et/ou votre capital

 

indices_bourse

Les indices servent à déterminer la valeur de la bourse en général.

 

Que faut-il savoir pour investir seulement avec des FNB-fonds indiciels?

La stratégie qui est recommandée pour les nouveaux investisseurs ainsi que tous ceux qui ne veulent pas avoir à constamment surveiller leurs placements, c’est celle des fonds indiciels.

Même si elle est assez facile et demande seulement un minimum de connaissances de la bourse pour la mettre en application, il faut toujours se rappeler qu’en investissant à la bourse :

  • Il est inévitable qu’il y ait des moments de pertes
    • Sur papier du moins : Tant que vous ne vendez pas le titre ou le fonds, vous pouvez toujours récupérer la valeur perdue… ou pas… Les fonds indiciels finissent toujours par remonter, mais les compagnies, c’est moins certain
  • Sur un horizon de 15 à 30 ans, les indices prennent toujours de la valeur malgré les baisses qu’ils ont traversées
    • Pour cette raison, il est recommandé d’acheter lorsqu’on le peut, que les marchés semblent à la hausse ou à la baisse parce que ne sait jamais quand ça peut changer… ou continuer à monter. Le principe derrière ce conseil est qu’en achetant régulièrement, les achats faits lorsque les valeurs sont à la baisse (donc vont remonter un jour) compensent pour les pertes si vous avez acheté juste avant une baisse (donc que vous avez une perte pour ces parts payées plus cher)
  • Les indices ont généralement de meilleurs rendements que la majorité des gestionnaires de fonds communs (après frais) ou d’investisseurs indépendants qui choisissent et achètent eux-mêmes leurs actions et obligations

Lorsqu’on investit à la bourse, essayer de déterminer si le moment est propice pour investir, ce qu’on appelle essayer de ‘timer’ le marché, est l’erreur la plus fréquente et la plus coûteuse pour bien des investisseurs, même les plus expérimentés.

Par exemple, je m’intéresse aux fonds indiciels depuis 2014 et je veux en ajouter dans ma stratégie. Depuis 2014, les experts que je lisais et écoutais mentionnaient tous qu’une correction était imminente et que les indices étaient surévalués.

Eh bien, regardons ensemble l’évolution de l’indice S&P 500 (Bourse de New York) depuis 2014… (voir l’encadré en orange):

indice_S&P_500_vie

Graphique tiré d’une recherche Google, durée de l’analyse : maximum

Selon ce graphique, oui, il y a effectivement eu une baisse, mais pas immédiatement, et après 6 ans d’évolution… Si j’avais quand même investi, et répété les achats régulièrement, j’aurais facilement triplé la valeur de mon investissement initial et, au bout du compte, gagné de la valeur sur d’autres achats suivants, et ce même malgré la chute de Covid, que vous voyez en ligne descendante verticale au bout de la montée.

Le fait est, par contre, qu’à essayer de déterminer quand la prochaine correction sévère aurait lieu, je n’ai jamais acheté ces FNB, et je n’ai jamais eu d’occasions de racheter à moins cher parce que ça montait toujours, ou ce n’était pas encore assez bas lors de la petite baisse en septembre 2015 et en janvier 2016….

Bref, leçon apprise : je n’écouterai plus les experts qui tentent de prédire la prochaine baisse… Ils ont rarement raison, ou s’il y a une baisse, elle ne dure pas très longtemps, comme le graphique ci-haut le démontre. Quant aux raisons possibles des baisses prédites par les experts, elles semblent logiques, et pourtant…

Sachant que le graphique ci-haut représente les 500 plus grosses compagnies des Etats-Unis, rappelez-vous les grands moments de l’actualité américaine de ces années et évaluez leurs impacts…

Besoin d’aide ?

En résumé : ni les actions d’Obama, ni l’élection de Trump (ni aucune de ses niaiseries diplomatiquement incorrectes), ni la guerre de prix avec la Chine, ni les problèmes avec la Corée du Nord, ni tout autre facteur qui avait été identifié n’ont eu d’effet très prononcé sur le marché en général.

Seul Covid, avec son arrêt forcé de tout le système, que personne n’a vu venir malgré les événements de la Chine en début d’année, a changé le jeu et mis fin au plus long marché haussier (bull market en anglais) de l’histoire de la bourse.

La leçon à retenir : personne ne sait ce qui se passera demain, alors autant investir aujourd’hui et gérer la suite en fonction des développements. La bourse, elle, finit toujours par se redresser. La preuve ?

Regardez sur le graphique l’impact qu’ont eu les périodes les plus sombres de l’histoire de la bourse (l’indice Dow Jones est le seul qui existait en 1930):

dow_jones_histoire

Graphique de l’ensemble des valeurs du Dow Jones depuis sa création.

 

  • La grande récession des années 30 : elle est au plus bas des valeurs, oui, mais elle a été suivie de hausses sans jamais retoucher le fond…
  • La récession des années 80 : on voit la baisse sur plusieurs années, et jusqu’au retour aux valeurs de 195x, mais elle a encore été suivie d’une reprise en flèche (en V selon le terme technique)
  • Le marché baissier des années 2000 (mon début en tant qu’investisseur… de quoi tout arrêté et ne plus jamais investir, mais si j’avais arrêté d’investir là, je n’aurais jamais fait du rendement pour me renflouer avec de nouveaux achats qui, eux, était fait à partir de prix moins élevés, donc avec du potentiel pour augmenter de valeur, sans compter les paiements de dividendes). Remarquez également que malgré la forte baisse, ceux qui avaient investi depuis des années n’ont pas tout perdu lors de cette baisse
  • La crise financière de 2008 : regardez comment la bourse a perdu, oui, mais a aussi tout regagné et même multiplié depuis… et n’a pas redescendu au bas-fonds de 2008 non plus malgré Covid. Cette baisse n’avait pas non plus effacé tous les gains des années 90.

Incroyable, non ? Sur le long terme (20 ans et plus), la bourse monte, même quand elle perd pendant un certain temps.

Ce qui explique cette pente moyenne ascendante, c’est que les compagnies peuvent faire faillite, même les banques (aux États-Unis en tout cas), les modes et les intérêts des consommateurs changent et donc, le marché boursier vit des hauts et des bas en fonction de ces changements, mais de nouvelles compagnies émergent aussi pour répondre à de nouveaux besoins ou avec des progrès bienvenus, et elles deviennent si profitables qu’elles joignent les rangs des compagnies qui forment les indices de base, et le cycle continu.

  • Qui aurait pu dire que Kodak, un géant dans les années prédigitales, allait faire faillite dans les années 2000 ? Ou Zellers ? Ou Sears plus récemment ? ou encore Aldo au début mai 2020 ?
  • Considérant la vitesse à laquelle les technologies et les choses changent de nos jours, qui peut vraiment dire que telle ou telle compagnie existera encore dans 5 ans ? 10 ans ? 15 ans ?
  • En ce moment de test de résilience inédit, même les géants de la vente au détail comme Macy’s et JC Penney sont à deux doigts de la faillite, et Simons, malgré sa plateforme web et sa popularité locale, n’est pas en bon état financier… Qui sera encore debout dans un mois ?

Bref, pourquoi tenter de prédire le futur quand les indices, eux, vont toujours s’adapter au marché en sélectionnant les plus grosses compagnies du moment (une compagnie est généralement retirée d’un indice bien avant qu’elle ne soit au bord du gouffre… ce qui protège l’indice et donc ceux qui investissent dans les fonds indiciels).

Autre facteur à considérer de nos jours : la bourse des années 80, avant l’ère de l’informatique et de l’information continue, n’est plus la bourse d’aujourd’hui, et celle-ci ne sera pas la bourse de demain. Pourquoi ? À cause des avancées technologiques et de la communication mondiale en temps réel. Par exemple, de nos jours, des algorithmes sont utilisés par les grandes firmes d’investissements pour analyser les activités sur le marché à la vitesse de la lumière et ainsi, acheter ou vendre des titres au moins des dizaines de fois avant même qu’un simple humain n’ait eu le temps de compléter son ordre de vente ou d’achat. Ces micro-opérations leur permettent de faire des profits sur chaque transaction tout en faisant varier le prix dans une direction qui leur est favorable pour la suite.

Ces algorithmes sont si rapides qu’en mars cette année, ils ont déclenché deux fois l’arrêt d’urgence de Wall Street pendant la chute provoquée par Covid. Sans cet arrêt de prévention, la chute aurait été encore plus prononcée, simplement à cause du jeu de vente et achat rapide de ces programmes informatiques. (La seule autre fois que l’arrêt d’urgence a été déclenché depuis son implantation a été en 2008… À ce moment-là, c’était uniquement à la suite d’actions exclusivement humaines.)

Donc, que nous réserve le futur de l’investissement ?

Si vous adoptez une stratégie d’investissement avec les fonds indiciels, ce n’est pas important parce que les indices, eux, vont s’adapter comme ils l’ont toujours fait

 

Où trouve-t-on ces fonds indiciels ?

Je ne connais pas toutes les sources de fonds indiciels, mais celles que je connais et utilise sont :

 

Pourquoi y a-t-il autant de fournisseurs ?

  • Comme pour les fonds communs, même les fonds dits indiciels peuvent avoir de petites variantes.
    • Par exemple, un fonds peut obtenir des résultats semblables à l’indice ciblé en achetant seulement les 50 premiers titres de l’indice, mais cela peut aussi augmenter le risque par secteur car les meilleurs titres sont souvent dans des secteurs semblables (ex. : les finances, la santé, les communications, etc.)
  • Les fonds indiciels, et leurs gestionnaires, sont évalués selon leur réussite à calquer le rendement de l’indice ciblé, donc il y a possibilité que certains gestionnaires tentent des stratégies différentes de leurs compétiteurs pour mieux réussir

 

Comment choisir dans quel(s) fonds investir ?

Maintenant que vous avez choisi le type de produit que vous allez utiliser pour investir, vous êtes prêts à passer à la suite de la démarche.

  1. Obtenez votre analyse de profil d’investisseur. (gratuit) Si vous ne connaissez pas votre tolérance au risque, vos horizons de placement et d’autres facteurs à considérer avant d’investir, vous ne pourrez jamais choisir quel(s) produit(s) précis répond à vos besoins
  2. En fonction du profil obtenu et du portefeuille type qui vous est recommandé, choisissez si vous allez investir d’abord dans les fonds indiciels d’actions ou d’obligations.
    • La règle qui peut aider pour prendre cette décision, c’est qu‘en général, les fonds d’obligations ont de meilleurs taux de rendement quand les taux d’intérêt sont élevés. Dans la situation comme celle de la Covid et depuis plusieurs années, les taux d’intérêt étant historiquement bas, les fonds d’obligations ne sont pas très rentables… sauf peut-être au niveau des distributions d’intérêtsc’est à évaluer
  3. Choisissez votre outil de courtage :
    • Sur certaines plateformes de courtage, il faut prévoir acheter un minimum de 100 parts pour le FNB considéré afin que l’ordre soit traité sans heurt.
      • Si vous n’avez pas le montant disponible, vous devez attendre pour passer à l’action, mais vous pouvez continuer votre analyse et comparaison de produits semblables. Vous pourrez ainsi suivre l’évolution de la situation et pouvoir passer rapidement à l’action lorsque vous aurez le montant disponible
    • Les robots conseillers (voir la liste plus haut) sont non seulement facile à utiliser et facturent peu de frais, mais vous pouvez aussi investir avec l’argent que vous avez plutôt que de devoir attendre pour acheter 100 parts à la fois. En général, les robots se spécialisent dans l’achat de fonds indiciels, mais ils ne permettent pas toujours de choisir parmi toutes les possibilités des FNB.
  4. Après avoir analysé les plateformes en ligne disponibles et les fonds indiciels disponibles pour l’achat, ouvrez un compte de courtage en ligne (semi-autonome ou autonome, si possible, car ils sont les moins chers à utiliser.)
    • Un conseiller financier vous chargera un prix qui sera payé à même le rendement de votre placement, en plus des autres frais des fonds communs…
    • Les plateformes semi-autonomes et autonomes facturent plutôt des frais :
      • fixes par transaction (programme autonome)
      • des frais mensuels calculés en fonction de vos montants investis (programmes semi-autonomes) ou fixes (robots conseillers)
  5. À l’aide des outils d’analyse et des informations disponibles sur votre plateforme et sur l’internet, comparez des produits qui semblent suivre le même indice et décidez lequel acheter. (Les analyses fournies par Morning Star sur le sujet sont très aidantes et complètes), Pour les fonds indiciels que vous considérez, validez si :
    • Ils calquent tout l’indice (mieux) ou une partie seulement
    • Ils suivent précisément l’évolution de l’indice
    • Le but du fonds correspond bien à votre objectif
    • Depuis combien d’années le fonds existe (plus ils ont d’expérience, plus ils devraient être fiables)
    • Le taux de distribution des dividendes ou intérêts
    • Toute autre information qui attire votre attention au cours de vos recherches
  6. Placez un ordre de vente pour le fonds indiciels que vous avez choisi.
    • Si vous voulez essayer de profiter des petits mouvements à la baisse en cours de journée, créez un ordre avec un montant fixe plus bas que celui de la fermeture ou du moment.
    • Sinon, placez un ordre au montant du marché.
    • Ne placez pas d’ordre Stop/arrêt sans savoir ce que c’est et ce que ça engage. Ce type d’ordre est pour la haute voltige financière, donc pas pour les débutants
  7. Pour votre suivi, les plateformes offrent des outils, mais pour savoir si votre portefeuille correspond au portrait du portefeuille type pour votre profil, vous pouvez avoir besoin de plus. En cherchant sur internet, vous trouverez des modèles de feuilles Excel ou Googlesheets gratuits pour faire ce type de suivi, et même plus parfois.
    • Les gens les programment avec des formules souvent très complexes, et nous avons seulement à enregistrer une version du fichier et à insérer nos données sans toucher aux formules pour pouvoir les utiliser. Pas besoin de se casser la tête si vous n’êtes pas expert avec ces outils!

 

reer_celi_reee_lequel

Petit résumé pour choisir quel programme prioriser vs vos objectifs d’investissements

Investir dans le REER, le CELI, ou le REEE des enfants ?

C’est la deuxième grande question que vous vous posez probablement. La réponse est : ça dépend de votre situation.

  • Par exemple, si vous savez que vous aurez moins de revenus à la retraite qu’en tant que travailleur, le REER devrait vous permettre de faire des économies d’impôts. Par contre, si votre revenu ne changera pas, ou sera plus élevé, vaut mieux privilégier le CELI jusqu’à la limite permise.
  • Si vous voulez beaucoup de flexibilité pour retirer votre argent quand vous en avez besoin, car vos investissements sont pour des projets à venir ou en cas d’urgence, le CELI est le seul candidat possible.
  • Par contre, si vous prévoyez acheter une première propriété dans quelques années, le REER est peut-être plus avantageux car il vous donnera accès au RAP.
  • Si vous avez déjà un REER ou une forme d’investissement dans un fond de pension avec le travail, diversifier le régime pour avoir des règles d’accès différentes face à votre argent peut être avantageux.
  • Etc.

Pour plus de conseils sur le sujet, lisez les articles qui suivent :

Si ces références ne suffisent pas, un comptable (pour ce qui a trait aux avantages fiscaux), ou un conseiller financier indépendant (pour faire un plan complet, pas seulement en fonction des avantages fiscaux) seront les plus aptes à vous aider.

Méfiez-vous par contre si le conseiller tente de vous vendre un produit précis (fond commun, ou FNB autre, des fonds indiciels, etc..). Rappelez-vous que vous pouvez faire vos investissements à moindre coût avec les outils en ligne pour investisseurs autonomes ou semi-autonomes.

Pour en savoir plus sur l’investissement et les FNB :

De plus, en tant qu’investisseur, il est sage de s’intéresser un peu à l’actualité car elle influence quand même ce marché boursier que nous utilisons pour tenter de nous enrichir.

Ceci dit, en utilisant la méthode des fonds indiciels, vous n’avez pas besoin d’être branché 24 heures/24 sur les réseaux de nouvelles. Il suffit de lire quotidiennement les grands titres de la section Affaires/finance/investir d’un grand quotidien ou deux.

  • Si un article vous intéresse, lisez-le bien sûr, mais sinon, la simple lecture des grands titres vous permettra de connaître les tendances (internationales, locales, par secteur, etc.) qui déterminent la valeur du marché en ce moment.
  • C’est tout

 

Également, une règle d’or à ne pas oublier concernant le choix de nos outils d’investissements, c’est de choisir des stratégies et/ou des produits/secteurs/sources de revenus que nous comprenons.

  • Le pétrole est trop complexe avec ses ventes un mois d’avance? Ne vous y attardez pas.
  • Les fonds reliés aux prêts de compagnies et particuliers ne sont pas clairs ? Passez à un autre type de produit.
  • Vous ne comprenez rien aux cybermonnaies? N’y touchez pas!

 

Pour ceux qui sont moins familiers avec l’anglais, étant donné que certaines informations en investissement sont uniquement disponibles en anglais, apprendre à comprendre l’écrit de cette autre langue est une bonne idée. L’application Duolingo permet de le faire gratuitement!

  • L’outil Google Translate peut aussi aider, mais la traduction peut parfois être incorrecte

 

Finalement, pour profiter des conseils des meilleurs gestionnaires de portefeuilles en ce qui concerne la répartition (en %) des types de fonds indiciels que vous devriez inclure dans votre portefeuille complet, je vous recommande l’excellent livre L’argent ; l’art de le maîtriser, par Tony Robbins . C’est non seulement mon coup de cœur des douze derniers mois, (et j’en ai lu des livres, croyez-moi), mais c’est aussi la source de réponses à des questions que je me posais à propos de la stratégie qui me conviendrait le mieux pour mes investissements et surtout, comment la mettre en place

Dans ce livre, M. Robbins traite des stratégies recommandées par les meilleurs gestionnaires de portefeuilles des dernières décennies, mais il traite aussi :

  • Des bases de l’investissement et les coûts des frais d’administrationqui sont chargés par les fonds communs de placement
  • Les meilleures stratégies de diversification et d’investissement passif selon les meilleurs gestionnaires de portefeuilles au monde! (Le vrai bonus de ce livre!)
  • Les stratégies à mettre aussi en place pour rendre le décaissement, à la retraite, le plus fiable et durable possible afin d’éliminer les risques reliés aux incertitudes du marché et au fait que nous vivons de plus en plus vieux.

Vraiment, ce livre un must!

Bon, c’est aussi une brique (700 pages), c’est vrai, mais elle se lit très bien ; le livre est bourré d’explications très faciles à comprendre, d’exemples de personnes diverses, de chiffres et de calculs qui éclaircissent enfin certaines informations (dont l’impact des frais sur nos rendements), etc.

Bref, si vous lisez un seul livre concernant l’investissement à la bourse, je vous recommande de choisir L’argent ; l’art de le maîtriser de Tony Robbins! Avec les conseils qu’il a recueillis des meilleurs investisseurs, tous des experts auxquels les gens ordinaires n’ont pas accès normalement, il vaut tout à fait chaque dollar qu’il coûte si vous ne le trouvez pas à votre bibliothèque locale. (Même s’il réfère beaucoup aux programmes de placement américains, les grands principes (avant taxes, après taxes, types d’investissements (indiciels, fonds communs, d’assurances, etc.) demeurent applicables pour nous aussi) (Si vous l’avez lu, qu’en pensez-vous ? Avez-vous mis ses stratégies d’investissements en place ?

finances personnelles_ABLDfinances personnelles

Ouf! C’était toute une bouchée, ce petit article d’introduction…. Et encore, il ne couvre pas toutes les questions que vous pouvez avoir, ou tout ce que j’ai appris et qui est utile même pour les débutants… mais au moins, vous avez de quoi commencer et même passer à l’action.

TLDR :

La stratégie d’investissement la plus simple et la moins coûteuse pour les débutants, c’est d’investir en utilisant uniquement des fonds indiciels.

Une certaine connaissance de quelque principes et termes boursiers est nécessaire pour utiliser cette stratégie, mais c’est très facile (et ils sont tous expliqués dans cet article)

Les étapes pour investir sont :

  1. Obtenez votre analyse de profil d’investisseur. (gratuit)
  2. En fonction du profil obtenu et du portefeuille type qui vous est recommandé, choisissez si vous allez investir d’abord dans les fonds indiciels d’actions ou d’obligations.
  3. Choisissez votre outil de courtage :
  4. Après avoir analysé les plateformes en ligne disponibles et les fonds indiciels disponibles pour l’achat, ouvrez un compte de courtage en ligne (semi-autonome ou autonome, si possible, car ils sont les moins chers à utiliser.
  5. À l’aide des outils d’analyse et des informations disponibles sur votre plateforme et sur l’internet, comparez des produits qui semblent suivre le même indice et décidez lequel acheter.
  6. Placez un ordre de vente pour le fonds indiciels que vous avez choisi.
  7. Faites le suivi de vos transactions et de vos investissements

Si vous lisez un seul livre concernant l’investissement à la bourse, je vous recommande de choisir L’argent ; l’art de le maîtriser de Tony Robbins! Il contient des conseils simples pour les débutants venant des meilleurs investisseurs, tous des experts auxquels les gens ordinaires n’ont pas accès normalement.

 

Petit commentaire concernant la période de mai 2020: ces temps-ci, avec l’effet Covid, les indices sont de retour à leurs valeurs de 2016-2017… mais pour combien de temps encore ? Nul ne le sait. Comme d’habitude…

Enfin, tous à vos pages d’informations sur les fonds indiciels et bonne analyse!

Et surtout! N’hésitez pas si vous avez besoin d’autres informations, si vous avez des questions ou vous aimeriez que j’approfondisse un sujet dans un autre article : contactez-moi à mireille@abaslesdettes.ca

Pour ne rien manquer des informations/articles que je partage en primeur avec mes abonnés, abonnez-vous à mon infolettre! Elle est présentement envoyée 1 fois par mois seulement, mais remplie d’information!

D’ici la prochaine fois, #0dettes, et vive l’indépendance financière! ✌️

mireille_finances_personnelles